Biennale - Robert Kusmirowski - la sucrière toujours...

Publié le par bigoudene46

Robert Kusmirowski (Pologne)

« Stronghold » 2011 – Création pour la biennale

Le poids de la mémoire hante l’œuvre de Robert Kusmirowski. L’immense respect teinté de défiance qu’éprouve l’artiste pour l’Histoire lui permet ainsi d’ouvrir un espace à la fois critique et solennel pour la discussion. L’œuvre qu’il conçoit pour la Biennale se joue en deux temps : d’abord face à une architecture circulaire et inaccessible, et, plus tard dans l’exposition, avec un étrange scénario mis en scène par l’artiste lui-même. »

 

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Une œuvre très forte et éminemment politique comme beaucoup des œuvres de cette Biennale !

Le ressenti en est très étrange. Tout d’abord parce qu’effectivement, on n’a pas accès à ce qui se passe à l’intérieur de cet espace rond, fermé et surmonté de barbelés. Et lorsqu’on monte à l’étage, on découvre un peu comme un voyeur, ce qui se passe à l’intérieur... On y brûle des livres. Evocation bien sûr des pays totalitaires... Impressionnant aussi comme la mise en scène, les nuances de couleur, malgré toute l’atrocité qu’on imagine, laissent en même temps une sensation de beauté...

On retrouve bien là le thème de cette manifestation : « une terrible beauté est née »

J’y ai retrouvé aussi des sensations ressenties à la lecture de la pièce de théâtre d’Amélie Nothomb « les combustibles » qui pose tellement de questions sur le poids des livres, de la littérature face à la barbarie, face à la vie, face à un peu de chaleur quand il fait si froid...

 

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Publié dans exposition, plus loin...

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