Shakespeare "Othello"
“Lamenter tristement d’anciennes infortunes ne nous peut attirer que de nouveaux malheurs.”
dessins, croquis sur le vif, carnets de voyage, carnets du quotidien, coups de cœur artistiques et littéraires...
“Lamenter tristement d’anciennes infortunes ne nous peut attirer que de nouveaux malheurs.”
« Aimer c’est donner à l’autre de mon propre consentement un pouvoir infini sur moi. »
« Y a t'il une oreille assez fine pour entendre le soupir des roses qui se fanent ? »
« Aimer ce n’est pas réfléchir, c’est agir, rythmer le souffle et se noyer, imprimer l’un l’autre en murmurant je t’aime. Alors l’amour triomphe et plus rien n’a d’importance. »
« Le jour de notre rencontre fut aussi celui de ma déclaration. C’était à la gare de Lyon à Paris. Nous venions de descendre du train. Elle était sortie la première et m’attendait avec un sourire entendu. Quand je suis arrivé à mon tour sur le quai, j’ai...
« Les gens ne veulent pas que vous preniez trop de plaisir ; ils croient que c’est mauvais pour vous. Vous risquez d’en avoir tout le temps besoin. Comme le désir est troublant ! »
« Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s’abstient de choisir, on s’abstient de vivre la vie que l’on voudrait. »
« Je me souviens d’avoir recopié, au collège, la phrase de Léon Bloy : « L'homme a des endroits de son pauvre cœur qui n'existent pas encore et où la douleur entre afin qu'ils soient ». Mais là, c’était une douleur pour rien, de celles dont on ne peut...
« Ce que je reproche aux journaux c’est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a les choses essentielles. »
« les gens qu’on aime sont de deux sortes. Il y a les gens qu’on aime tranquillement, sans y penser : les gens dont vous savez qu’ils ne vous feront jamais de mal. Et puis il y a les gens qu’on aime violemment : les gens dont vous savez qu’ils peuvent...
« Je regardais par la vitre sans penser à rien, témoin passif de cette compression de l’espace et du temps qui donne le sentiment que c’est à l’écoulement du temps qu’on assiste de la fenêtre des trains pendant que défile le paysage. »
« Un souvenir, il faut lui rendre visite de temps à autre. Il faut le nourrir, le sortir, l’aérer, le montrer, le raconter aux autres ou à soi-même, sinon il dépérit. »
« On est en manque, toujours. On apprend trop tard quand la mémoire fout le camp. On apprend trop tard, et le temps presse. »
« C'est de l'intérieur de soi que vient la défaite. Dans le monde extérieur il n'y a pas de défaite. La nature, le ciel, la nuit, la pluie, les vents ne sont qu'un long triomphe aveugle. »
« De toute façon ce violent combat s’est déroulé dans votre imagination. C’est cela en fait notre champ de bataille. C’est là que nous sommes vainqueurs, et c’est là que nous subissons nos défaites. Naturellement, nous avons tous des existences limitées,...