Les cahiers dessinés...
"Les cahiers dessinés sont une maison d'édition créée à Paris en octobre 2002. Celle-ci a pour vocation de publier des ouvrages consacrés au dessin, sous toutes ses formes, de tous les pays, de toues les époques : dessins de peintres, dessins d'écrivains, dessins d'humour...
La Halle Saint Pierre et les éditions les Cahiers dessinés se sont associés pour organiser une exposition célébrant le dessin comme l'accomplissement d'une aventure humaine à part entière. Dessins classiques, art brut ou dessins d'humour sont ici autant de propositions graphiques singulières qui nous séduisent, nous étonnent ou nous dérangent.
Pour la première fois à Paris, ce "mélange des genres" est rendu possible. D'étranges liens se nouent entre des oeuvres ; ils disent à quel point le dessin, longtemps considéré commele parent pauvre de la peinture, est un langage essentiel, capable de révéler nos sentiment les plus communs, comme les plus inavoués. Nous passons du portrait le plus expressif à la figure presque abstraite, de l'allégorie foisonnante à l'esquisse d'une attitude, du trait d'esprit le plus drôle ouo le plus provoquant au rêve le plus doux avec chaque fois le peu d'ourils que réclame cet art : un crayon, une plume, un pinceau, de l'encre, de la couleur, du papier."
Ce sont les oeuvres de 67 dessinateurs qui se rencontrent dans cet espace... Autant vous dire que j'y suis restée un certain temps ! C'est dense... Les parcours de nombres de ces artistes sont difficiles, des vies cassées... certains se sont mis très tardivement au dessin comme pour attraper une bouée et sortir enfin d'eux mêmes ce qui était logé depuis si longtemps.
Difficile de parler de tous, si différents !
Alors juste quelques noms qui m'ont interpelée (les photos sont interdites)
Le parcours de Marcel Bascoulard (1913-1978)
Un véritable "Urban sketcher", qui se remarquait par son accoutrement, à la fois clochard et habillé en femme. Marqué par le meurtre de son père par sa mère, il arpentait les rues de Bourges pour y dessiner avec un soucis impressionnant du détail. On remarque sur ses dessins qu'ils ont une fourchette de dates, visiblement réalisés en plusieurs jours. Il logeait dans des abris de fortune et fut assassiné.
Un autre univers totalement différent, celui de Corinne Véret Collin, née en 1956 et qui mêle dessin, peinture et sculpture, tout ceci sans frontière où une oeuvre répond à une autre.
Et puis bien sûr, comment ne pas penser aux dessinateurs de presse qui sont très représentés : Sempé, Willem, Reiser, Gébé, Siné etc...
Et même des dessins de Victor Hugo...
En un seul mot : Courrez-y !
(je ne parviens toujours pas à placer les photos où je le souhaite avec ce nouvel éditeur. J'ai recommencé plusieurs fois l'article... désolée !)